« Ma présentation ! »

Comment ? Maiko ? C’est une jeune fille douce. En effet, elle n’aime pas précipiter les choses. C’est une jeune fille altruiste, qui pense toujours aux autres. Elle aime aider, sans rien recevoir. Mais le seul bonheur d’autrui suffit à remplir ce « vide » produit par l’offre qu’elle vient de faire. Ce n’est pas une personne égoïste, d’ailleurs, il est rare de la voir parler des dommages qu’elle peut subir dans une mission, surtout si d’autres personnes peuvent subir des dommages. Mais c’est une personne pratique et obéissante. Si on lui dit de faire quelque chose, elle le fera, et ne se posera pas de questions. C’est à la fois une qualité et un défaut chez elle. Sa loyauté sans borne, lui permettant d’obéir aveuglément à son, ou à ses, supérieur/s, est très bien vue par ces derniers, ce qui est logique. Cependant, lorsqu’elle sait qu’ils ont fait une erreur de jugement, elle fera tout de même la mission. Pourquoi ? C’est simple : elle s’est toujours sentie inutile, mais ça, vous le comprendriez beaucoup mieux en lisant son histoire. Hum... Que dire d’autre ? C’est une sorte de baume ; partout où elle passe, la jeune blondinette apaise les maux de têtes, les douleurs physiques ou psychiques, calme les personnes, enfin bref, il suffit d’être autour d’elle pour se sentir bien. Elle n’a pas cette nécessité de parler. Car oui, si vous observez bien, certains silences entre deux personnes sont tendus ou gênés, alors qu’avec d’autres personnes, ces mêmes silences sont apaisants. Si vous n’avez pas eu le temps aujourd’hui de l’expérimenter, sans doute, un jour, vous le découvrirez par vous-même. Lunatique, il n’est pas rare de la voir, adossée contre un arbre, la tête tournée vers le ciel, seule, les yeux fermés, ou ouverts, tout dépendant de la chaleur du soleil, ne faisant rien. Et même si ces silences sont parfois bizarres, on s’y habitue rapidement. Parfois, même, il faut attendre un certain temps, ou répéter plusieurs fois une question ou une phrase pour qu’elle réponde. Quelque chose d’incroyable lui arrive, parfois : quelqu’un lui pose une question, et, regardant cette personne, elle se demande le sens de cette phrase pendant plusieurs secondes, même si cette question est anodine, quotidienne. Maiko est une jeune demoiselle habile de ses mains, et elle aime partager sa connaissance sur la faune ou la flore avec quelqu’un, car, il faut l’avouer, Maiko n’est pas une personne très intelligente. Il lui arrive souvent de poser des questions idiotes, mais, dotée d’une capacité de rire d’elle-même, elle rit en général avec les autres personnes d’elle-même. Autre chose à remarque : c’est une jeune fille qui peut se valoriser ou, le contraire, se dévaloriser dans le même dialogue. Je m’explique. Elle peut dire qu’elle est « magnifique », et, deux minutes plus tard, dire qu’elle est « laide » ou « inutile ». Cette jeune demoiselle est une personne naïve ; en effet, il est facile de lui faire croire quelque chose, pourtant irréaliste. On peut lui dire qu’un ours de vingt-quatre mètre rose avec des points noirs et des fleurs couleur or a dansé debout, sur les pattes avant, et Maiko croit cette personne, si c’est quelqu’un en qui elle a confiance. Car oui, pour elle, il y a les « amis », la « famille », les « connaissances », et le reste. Je vous explique. Pour elle, deux amis doivent se connaitre mutuellement. Ils doivent connaitre leurs couleurs préférées, leurs dates d’anniversaires, enfin bref, chaque partie de leurs vies. Une personne ne cache rien à son ami. En faite, ce sera plus, pour nous, ce qu’on appelle les « meilleurs amis ». Ensuite, vient la famille. Elle peut être celle liée par le sang, comme celle liée par les émotions. L’une comme l’autre sont identiques à la première catégorie. Nous avons ensuite les connaissances, qui sont toutes les autres personnes, qu’on connait bien, qu’on aime bien, mais avec qui nous n’avons pas cette même affection, ce même lien qui nous unis à nos amis, mais aussi les personnes dont on ne connait que le prénom, qu’on salue quand on les voit, sans plus. Et, enfin, vient le reste. Les inconnus, les ennemis. Car, pour elle, un ennemi n’est qu’une personne qu’on ne connait pas assez. Car si vous partagez tous avec une autre personne, pourquoi être son ennemie ? C’est insensée… Ah, vous me direz qu’il manque une catégorie ? Les amoureux… Mais Maiko n’a jamais connu l’amour, et donc ne connait pas ce sentiment. Mais je m’égare… Je disais donc que notre jeune blondinette a une totale confiance en ses amis, et elle ferait tout pour eux, elle n’hésitera pas un seul instant si elle doit sacrifier sa vie pour sauver la leur. Maiko est aussi une jeune demoiselle gourmande. Elle aime beaucoup manger, surtout les sucreries et, d’ailleurs, elle cuisine magnifiquement bien. Si elle n’aurait pas été ninja, sans doute elle serait aujourd’hui une cuisinière… Aussi, vous remarquerez que son esprit est celui d’un enfant. Elle aime beaucoup les ours en peluche qu’on offre à une gamine de cinq ans lors des fêtes foraines, par exemple. Elle aime manger des barbes à papa tout en courant comme une folle dans une prairie. Car oui, il lui arrive de se lâcher, et alors… Elle devient vraiment folle. Une vraie gamine qui profite de la vie, mais personne ne lui en veux : comment lui en vouloir, si par le seul fait d’être avec elle nous réconforte ? Aussi, Maiko ne ment que très peu, car il est si facile de dévier les questions, ou de simplement, ne pas répondre ! Par exemple, à la question « aimes-tu les chiens », on peut répondre que oui ou non on les aime, mais aussi on peut dire que l’husky est un animal impressionnant, ce qui ne répond pas à la question, soyons francs, on sait seulement un avis, pas son goût pour la race canine. Et donc oui, la torture ne servira à rien contre elle.

Dans la culture d’où provient Maiko, nous déterminions la santé et la place hiérarchique de quelqu’un par ses cheveux. Plus quelqu’un était riche et influent, plus de choix avait-il dans sa coupe de cheveux. Tandis que plus une personne était pauvre, plus ses cheveux devaient être courts, ou alors, recouverts, pour montrer leurs infériorités. Or, la jeune blondinette avait les cheveux lui atteignant les hanches, balayant gracieusement ces dernières lorsqu’elle bougeait, signe de richesse et de santé. Ceux-ci, couleur or, était bouclés et soyeux au toucher. Ses parents étaient fiers d’elle, étaient fiers qu’elle ait des cheveux aussi beaux. À ceux-ci est accroché un petit ruban bleu, signe de paix et de douceur. Son front est en partit caché par une mèche de ses cheveux, tandis que l’autre partie est visible. Ses deux grands yeux bleus sont couronnés par de longs et fins sourcils. Dans son regard, nous pouvons percevoir une éternelle douceur. Situé environ au milieu de son visage, son long et fin nez se situe lui-même au dessus de sa bouche aux fines lèvres, presque constamment étirées en un léger sourire. Ses dents sont parfaitement alignés et blanches, et sa peau couleur perle est douce comme la soie au toucher. Encadrant son visage des deux côtés, ses oreilles sont souvent cachées par sa longue chevelure ressemblant à une cascade d’or. Petite, elle n’est pas très imposante, mais ne vous fiez pas aux apparences. Elle est aussi rapide qu’un guépard, aussi agile qu’une antilope et aussi souple qu’un chat, aussi précise qu’un tigre et aussi endurante qu’un… qu’un… chameau ? Humhum… Elle n’est habillée qu’une d’une robe sans manches, verte comme les pommes, et d’un haut plus chaud, ainsi que d’une couleur plus clair, attaché à la robe par un ruban. Enfin, lorsqu’elle doit s’entraîner, partir en mission ou autre, logiquement elle s’habille différemment. Maiko s’habille alors de vêtements très courts : un short n’entravant en aucun cas ses mouvements, et un haut fin, léger, mais résistant aux intempéries et aux tempêtes, ainsi que facilement lavables. Les mouvements de la jeune femme sont gracieux et agiles, ce qu’elle doit sans aucun doute à sa mère qui l’obligeait à faire des cours de danse depuis toute petite, ce qui a augmenté incroyablement son agilité. Parfois, lorsqu’elle est seule, ou alors lorsqu’elle se croit seule, elle chante, et alors on peut s’apercevoir que sa grâce n’a rien à voir avec la beauté de sa voix, et, surtout de la langue en laquelle elle chante. Car, oui, en effet, elle chante en une langue différente, la langue de son peuple natal, beaucoup plus mélodique, ressemblant au chant d’un oiseau. Il est rare de la voir chanter lorsqu’il y a quelqu’un d’autre car, timide, elle n’ose pas montrer sa voix. Enfin bref, revenons à nos moutons. Entre la force, l’endurance et l’agilité, Maiko est plus compétente en cette dernière, elle se débrouille pas mal en endurance, mais sa grande lacune est sa force, mais heureusement elle peut la compenser avec son énorme vitesse, car plus un objet va vite, plus l’impact de cet objet contre quelqu’un ou quelque chose fera mal.

Maiko ne vient pas d’un des villages ninjas connus, non, elle provient de l’est, derrière la mer, là où le soleil de lève. Et, à vrai dire, sa culture, ses coutumes sont très différentes de celles que nous avons à Suna, Kiri, ou Konoha. Bien sûr, il y a cette guerre entre deux villages, deux peuples, deux familles, deux clans… le clan Tsukiyo, aussi appelé « Clair de Lune », et le clan Irihi, aussi appelé le « Soleil Couchant ». La réelle origine de cette guerre n’est pas très claire, bien qu’une légende subsiste. Est-ce la vérité ? Est-ce un mensonge ? Aucune personne ne saurait le dire, mais ça leur suffit, ainsi, ils trouvent une raison pour laquelle ils se battent. Et voila ce que la légende dit :

« Au commencement, il n’y avait pas ce que l’on appelle aujourd’hui « le jour » et « la nuit ». Non, tout était confondu. Lorsqu’on se levait, on pouvait voir le soleil et la lune, ainsi que les étoiles. Or, nous avons besoin d’obscurité pour dormir seulement parce qu’on est habitué à en avoir. Le monde était merveilleux, un vrai paradis. Les oiseaux volaient, chantaient de leurs magnifiques voix, tandis que le doux vent faisait frémir le feuillage des arbres tâchés de toutes les couleurs, à cause de ce que l’on nomme des fleurs. Mais cette paix ne dura pas. Non, aucune paix ne peut durer. Or, le Soleil était jaloux de la Lune. Celle-ci était plus belle que lui, et était accompagnée par des milliers d’admirateurs lointains, ce que l’homme appela les étoiles. Et la Lune était jalouse du Soleil, car celui-ci était toujours présent, entier. Car oui, en effet, il existait les « quartiers », et, même, parfois, on ne voyait pas la lune dans le ciel. C’est alors que l’obscurité arriva dans le monde : le Soleil et la Lune se posèrent sur Terre, et se transformèrent en ce que l’on appelle un Humain. Ils convainquirent chacun des centaines, des milliers de Soldats, les Fils de la Lune et les Fils du Soleil. C’est alors qu’une guerre éclata. Cette bataille dura quatre jours et quatre nuits, mais personne n’en résultat vainqueur. Le manque laissé par le Soleil et par la Lune fit entrer le monde dans une ère glacière. Le Soleil et la Lune se précipitèrent dans le ciel pour essayer de sauver le monde, mais ils éprouvaient tellement de dégoût envers l’autre qu’ils se séparèrent, la Nuit et le Jour se créa ainsi, et, depuis alors, ils ne purent quitter les Cieux pour rejoindre la Terre car, séparé, ils ne pouvaient rassembler suffisamment de force pour le faire. Ils durent donc attendre d’accumuler suffisamment d’énergie pour pouvoir se réincarner en un Humain. Un jour, un Homme naîtra, celui-ci aura le pouvoir de détruire le clan ennemi, mais sa puissance sera telle que celle-ci finira par le tuer… »

Chaque clan créa ses propres conclusions de cette légende. Le clan Tsukiyo en conclut qu’ils avaient perdus la bataille car ils n’avaient pas assez de personnes puissantes, il y avait beaucoup trop de faibles, tandis que le clan Irihi en déduisit qu’au contraire, ils avaient perdus car ils n’étaient pas assez. Et c’est pour ça que le clan du Clair de Lune est petit, mais très puissant, alors que le clan Irihi est grand, mais faible.

Or, le clan Tsukiyo pensait que les aînés des familles étaient les plus puissants, les autres ne méritaient pas de vivre. Alors, au huitième mois de la grossesse du deuxième enfant d’une femme, on tuait celle-ci, puis, au bout d’un moment, on essayait de faire sortir l’enfant et de le soigner, pour voir s’il était suffisamment fort pour pouvoir résister à une épreuve telle que celle-ci. Mais, logiquement, la plupart des enfants mourraient, eux aussi. Alors, on brûlait l’enfant, tandis que la mère était posée sur l’hôtel du Temple consacré aux prières à la Lune, puis, après quatre jours et quatre nuits, on l’enlevait et la jetait à la mer, car on croyait qu’il y avait un point où la terre et le ciel se rejoignaient, ce qui faciliterait donc l’arrivée dans le Monde de l’Au-delà. Mais, si l’’enfant survivait, alors il était aussi puissant que l’aîné, voir encore plus. Et c’est pour ça qu’il serait entraîné jusqu’à atteindre l’âge adulte. C’était une société machiste, bien qu’il existait des femmes dans l’Armée de la Lune.

Les Jumeaux étaient très rares, et considérés comme sacrés. Et c’est pour ça que Maiko était considérée comme étant une jeune fille sacrée. Car non seulement elle avait un jumeaux, mais, en plus, elle avait survécut à sa naissance. Oui, vous l’avez compris. La mère de Maiko donna naissance à Akahiko, l’aîné de la famille. Trois ans plus tard, elle eu deux jumeaux,. Arrivé au huitième mois de sa grossesse, on la tua, comme le disait la coutume. Et c’est alors qu’on essaya de sauver les enfants. Le premier inspira une gorgée, regarda son père, et ferma les yeux. Il n’avait pas suffisamment de force pour survivre… Et la deuxième survécut, quant à elle. Elle était pleine d’énergie et criait. Elle était considérée comme Sacrée, car on croyait qu’elle avait pris l’énergie de son frère avant la naissance, et donc elle avait la force de deux personnes en une seule, d’autant plus que ses yeux étaient d’un bleu royal magnifique, or, personne dans le clan n’avait les yeux bleus. Ils crurent donc automatiquement que c’était la réincarnation de la Lune, ce qui éleva Akahiko, Maiko et leur père Chigiru au rang de Famille Sacrée. Chigiru fut instantanément accepté dans le conseil des douze, les douze plus et sages personnes du clan, même si désormais, ils étaient treize. Pour protéger l’enfant d’éventuel danger de la famille Irihi, elle grandit dans une demeure surprotégée. Chigiru se maria avec une jeune fille, seulement pour le désir de la chair. Or, celle-ci ne pouvait refuser, car sa famille n’était pas suffisamment influente pour pouvoir contrer le prétendant de plus de trente ans e plus qu’elle. Elle obligea sa fille adoptive à faire de la danse. Et bien que Maiko l’aimait bien, ce n’était rien comparé à Akahiko. C’était le seul membre de sa famille avec qui elle se sentait bien, le seul qui lui permettait de sortir de cette demeure…

-Maiko… Maiko… susurra une voix dans l’obscurité.

-Akahiko ? Eres tu (c’est toi) ? répondis la voix cristalline d’une gamine de six ans.

-Si, hermana querida, soy yo. Ven aqui. (Oui, ma sœur chérie, c’est moi. Viens ici.)

Alors, la jeune blondinette sauta sur le sol et courut ouvrir la porte. La faible lumière de la Lune lui permettait de voir le visage de son frère, et elle l’enlaça fortement. Celui-ci rit silencieusement, et lui demanda de le suivre. Maiko hocha la tête, et le suivit, aussi silencieuse qu’un assassin. Lorsqu’ils arrivèrent dans la forêt, ils se mirent à courir. La jeune fille ne ratait rien, elle écoutait tous els bruits autour d’elle, allant du moindre craquement de feuille sous leurs pieds jusqu’au hululement des hiboux dans les arbres. Soudain, ils débouchèrent dans une vaste clairière, où, au milieu, grandissait un magnifique saule pleureur, ses feuilles caressant tendrement la surface argentée de l’eau du lac. Maiko courut, tournoya sur elle-même et se laissa tomber sur l’herbe verte. Elle riait, heureuse, tandis que son père s’assis près d’elle, prenant sa main dans les siennes. Maiko tourna sa tête vers son grand frère, leurs regards se croisèrent. Ils restèrent ainsi pendant cinq minutes, lorsque, tout d’un coup, la jeune fille se leva et partir vers le saule. Riant, elle y grimpa, avec difficulté cependant, et se pencha pour essayer de toucher l’eau mais… Elle glissa, et tomba. Riant elle s’approcha et tendit sa main à son frère pour qu’il l’aide à sortir de l’eau, mais tira et le fit tomber lui aussi dans l’eau. Riant, il la pourchassa toute la soirée, dans la clairière, historie de sécher un peu. C’était les seuls moments où Maiko pouvait sortir de la demeure familiale et, bien sûr, son père ne savait rien de ses escapades, et ça devait rester ainsi, car Maiko et Akahiko savait ce qu’il se passerait si par hasard il découvrait tout ce qu’ils faisaient sans qu’il le sache…

Et donc, parfois, Akahiko réussissait à se faufiler jusqu’à la chambre de sa sœur pour l’emmener dehors. Il essayait de faire ça le plus souvent possible, sans pour autant lever les soupçons de leurs parents, ce qui n’était pas aisé, puis ceux-ci étaient très protecteurs. Mais, la plupart du temps, il réussissait. C’est grâce à lui que la jeune blondinette a survécut à cette partie de son enfance, car il n’y avait aucun doute que, sans cette partie de la liberté qu’il lui offrait, elle deviendrait folle et retournerai sa rage contre son père. D’ailleurs, Maiko était très attachée à son frère… Mais un jour, Chigiru découvrit ce qu’Akahiko faisait en cachette…

La scène se déroulait dans une vaste pièce. Au sol, au tapis moelleux aux dessins magnifiques couvrait la totalité de la pièce. Des tableaux de toutes tailles, de toutes forme, et représentant tout sorte de chose étaient accrochés aux murs, ne laissant voir que très peu ces derniers. Une large porte-fenêtre occupait la quasi-totalité du côté ouest, mais ceux-ci étaient cachés par deux rideaux couleur bleu marine. Des torches étaient accrochées un peu partout dans la pièce illuminant celle-ci d’une faible lueur, presque dangereuse…

-No puedes encerrar a Maiko todo el día! La pobre! Necesita libertad! Dijo Akahiko (Tu ne peux pas enfermer Maiko toute la journée! La pauvre ! Elle a besoin de liberté!)

-Es para su seguridad. Y no me contradices, hijo mío! Soy yo quien decide aquí, en esa casa! Entonces, cállate! Respondió su padre(C’est pour sa sécurité. Et ne me contredis pas, mon fils. C’est moi qui décide ici, dans cette maison. Alors, tais-toi!)

-Eres tonto! (Tu es bête!)

-No te permito hablarme así! Pídeme perdón, y AHORA! (Je ne te permet pas de me parler ainsi! Excuse-toi, et MAINTENANT!)

-Nunca! (Jamais !)

Rouge de colère, Chigiru sauta à la gorge de son fils, et commença à le frapper. Celui-ci roula et se libéra, et un combat commença entre le père et le fils. Ils sortirent tous deux un couteau qu’ils avaient gardé soigneusement, attaché à leurs jambes, et commencèrent à se battre… Ce fut le bruit du choc entre els deux couteaux qui réveilla la curiosité et la terreur de Maiko. Sortant de sa chambre, elle courut, habillée d’un vêtement simple et léger, jusqu’au salon d’où provenait les bruits, et arriva au moment même où son père planta son couteau dans le ventre d’Akahiko. Ne comprenant pas la situation, Maiko courut jusqu’à son frère, poussa son père, et retint de son mieux le corps de son frère, tandis qu’il s‘effondrait. Celui-ci la regarda, lui dit qu’il l’aimait, et qu’il l’attendrait de l’autre côté. Puis, fermant les yeux, il mourut. Poussant un cri à en rompre les tympans, la jeune femme vida toutes les larmes de son corps. Personne ne réussit à l’éloigner du corps de son frère, si bien qu’avec ses cris, tout le clan se rassembla dans la pièce, mais la plupart ne pouvait pas rentrait alors restait dehors, attendant. Les rideaux étaient tirés, la porte-fenêtre était ouverte. Son père lui ordonna d’arrêter de pleurer, alors Maiko se leva et le gifla :

-Asesino! Como has podido matar a mi hermano? No mereces vivir! Demonio! (Assassin ! Comment as-tu pu tuer mon frère ? Tu ne mérite pas de vivre ! Démon !)

Chigiru la maîtrisa facilement et l’assomma… Il ne pouvait pas la tuer, alors, il l’a enfermé dans une tour extrêmement haute. Lorsqu’elle se réveilla Maiko avait la tête qui hurlait de douleur… Pendant des jours, elle ne faisait que regarder par la fenêtre, tandis qu’une révolte se préparer. Une partie du clan était avec Chigiru, mais la plupart soutenait Maiko. La jeune demoiselle restait toute la journée debout, appuyée contre le mur, à regarder dehors. Lorsqu’elle avait besoin de se dégourdir les jambes, elle faisait quelques tours de sa prison avant de revenir se mettre contre la fenêtre. Son père était trop occupé à calmer la révolte pour essayer de faire la paix avec elle, alors qu’il aurait dut le faire pour calmer cette même révolte, qui risquait de les affaiblir énormément, et, ainsi, les Irihi en profiteraient pour les attaquer… En bref.

Les révoltés libérèrent la demoiselle qui était, selon leurs croyances, la Réincarnation de la Lune, et elle exigea de partir. Ainsi, la révolte se termina, tandis que Maiko partait pour Kiri dans un bateau, avec une demi-douzaine de gardes…

Kiri, ne fus qu’une étape dans son long trajet, car ils continuèrent à avancer, n’aimant pas le temps trop humide à leur goût de ce village. Ils arrivèrent à Konoha, mais quelque chose les poussa à aller plus loin, et arrivèrent donc à Suna. Le désert fascina tellement la soi-disant Déesse qu’ils décidèrent d’y vivre. Maiko s’inscris peu de temps après son arrivée à l’école de ninjas, alors qu’elle avait déjà douze ans, mais elle avait déjà la base d’acquis, puisqu’elle s’était entraînée dure dans son village natal. Le pouvoir lié à son clan plut énormément à son Sensei, qui décida de l’entraîner plus intensément que les deux autres élèves sous sa charge car, selon lui, elle avait un plus grand potentiel. Alors, il se disait qu’il valait mieux exploiter ce potentiel plutôt que d’entraîner équitablement les trois ninjas… Maiko fit énormément de missions, se révélant douée pour ça. Les personnes qui étaient allés avec elle jusqu’à Suna commencèrent eux aussi à s’intégrer, et travaillèrent dans différents endroits. Un travailla comme charpentier, aimant depuis toujours maîtriser le bois. Un autre décida plutôt de faire un magasin d’instrument de musiques, ayant la musique comme passion. Une troisième personne décida plutôt de suivre des cours dans le domaine des différentes coutumes de Suna, afin d être mieux informés sur ce pays. Un quatrième fut herboriste, et ses talents aidèrent énormément de malades. La cinquième personne devint maîtresse dans les arts martiaux, tandis que la dernière ouvrit une boutique sur leur propre culture. Bien sûr, ça ne se fit pas en quelques jours. Ils attendirent et firent tout pour avoir la confiance des autres, et au fur et à mesure ils purent faire ce qui leur plaisaient. Ils n’ont pas totalement coupé leurs liens avec Maiko, mais ils ne se voient moins qu’auparavant. Mais ceci de les dérange en aucun cas, car chacun d’entre eux aime leurs nouvelles vies. Et donc, parfois, ils se rendent visite, parlent , mais parfois, ils ne se voient pas pendant toute une semaine, ce qui ne détruit en rien leurs liens, logiquement, puisqu’ils viennent tous du même endroit, du même village, de la même culture, et puisqu’ils vénèrent tous la Lune, ayant juré devant celle-ci qu’ils protégeraient Maiko, quitte à perdre leurs propres vies, car, pour eux, rien n’est plus important que cette mission. Cela fait maintenant six ans qu’ils sont à Suna, et ils sont loyaux envers ce village…

A Remplir